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Perliculture : Pour tout savoir sur les origines des perles de culture

Les perles de culture, aussi appelées perles cultivées, sont des perles assistées dans la fabrication par l’Homme. Elles sont semblables aux perles fines que l’on peut retrouver dans la nature. La ressemblance est même assez troublante. Cultiver des perles est un art et ne s’improvise pas. Il faut pour cela provoquer des réactions naturelles aux mollusques en insérant un élément extérieur dans leur coquille. On appelle cet élément “irritant”. Quand le mollusque se retrouve avec un tel élément à l’intérieur de sa coquille, il va se mettre à produire de la nacre pour l’entourer.
Plusieurs années sont nécessaires avant qu’un mollusque ne fabrique une perle exploitable. D’ailleurs, les perles fines n’ont jamais une forme parfaitement ronde. En effet, naturellement, aucune matrice ne permet d’avoir une sphère parfaite. Artificiellement, dans le cas de la perle de culture, il est possible de maîtriser le processus de fabrication et donc la forme finale qu’elle prendra.

Quelles sont les origines de la perliculture ?

Les perles qui sont créées grâce à la perliculture ont généralement une forme très ronde. Cela est rendu possible grâce à un greffon “nucléon” avec une sphère parfaite. Celui-ci est retiré aux grands coquillages qui ont une nacre assez épaisse. On y découpe des petits cubes qui sont ensuite polis pour former une “perle mère”. Au début du XXème, une controverse est née. Auparavant, nous avions tendance à rejeter la perle de culture sans doute à cause d’une méconnaissance évidente de ce qu’est réellement la perliculture. Aujourd’hui, nous savons pertinemment que l’Homme ne crée pas artificiellement la perle de culture. Il ne fait que donner des suggestions aux mollusques. Ce sont eux qui font tout le travail. Ce n’est pas pour rien si l’Homme se montre patient puisque les mollusques prennent parfois cinq ans avant de dévoiler la perle de culture. De même, chaque greffe d’un élément est unique. Certaines greffes échouent et aucune perle n’en sort. La perliculture est un vrai défi pour les Hommes. Mikimoto est considéré comme le père de la perliculture moderne. Le nom de son créateur est assez contesté, mais pour l’instant, personne ne peut le détrôner. Dans le monde entier, la perle est appréciée. Elle symbolise le bonheur et la pureté. Dans certaines traditions, une femme ne peut pas se marier si elle n’a pas au moins une perle sur sa robe.

Les premières perles auraient été découvertes dans la mer rouge et près du golfe Persique il y a environ cinq millénaires.
Pendant toute l’histoire de l’humanité, la perle a été au centre de légendes et de mythes.


Si l’on en croit les Égyptiens, la dernière reine, Cléopâtre, avait une habitude assez particulière. Elle aspergeait des perles avec du vinaigre. Elle s’appliquait ensuite le mélange. Selon elle, la perle pouvait préserver sa beauté sur le long terme. Dans la même idée, le premier empereur chinois a énormément investi pour trouver des perles puisqu’il pensait qu’elles étaient capables de ralentir le vieillissement. Yang Kuei-Fei, connue pour sa beauté naturelle, a avoué qu’elle consommait des perles en poudre quotidiennement et que c’était son principal secret de beauté. Les perles sont également évoquées à plusieurs reprises dans les contes des 1001 nuits.

 

La couronne royale de Grande-Bretagne possède de magnifiques spécimens. Vous pouvez les admirer au British Museum.

Les perles de culture, aussi appelées perles cultivées, sont des perles assistées dans la fabrication par l’Homme. Elles sont semblables aux perles fines que l’on peut retrouver dans la nature. La ressemblance est même assez troublante.

 

Cultiver des perles est un art et ne s’improvise pas. Il faut pour cela provoquer des réactions naturelles aux mollusques en insérant un élément extérieur dans leur coquille. On appelle cet élément “irritant”. Quand le mollusque se retrouve avec un tel élément à l’intérieur de sa coquille, il va se mettre à produire de la nacre pour l’entourer.


Plusieurs années sont nécessaires avant qu’un mollusque ne fabrique une perle exploitable. D’ailleurs, les perles fines n’ont jamais une forme parfaitement ronde. En effet, naturellement, aucune matrice ne permet d’avoir une sphère parfaite. Artificiellement, dans le cas de la perle de culture, il est possible de maîtriser le processus de fabrication et donc la forme finale qu’elle prendra.

Les origines de la perle de culture japonaise

Les perles ont une grande place dans l’histoire et la culture japonaise. La plus grande collection de poésie japonaise évoque à de multiples reprises la perle. À Nara, la collection Shousoin, considérée comme un trésor national, expose de nombreux objets qui contiennent des perles. Malheureusement, cette collection n’est accessible que quelques jours dans l’année.

 

Si l’on remonte à l’Antiquité, nous en apprenons plus sur la perle de culture. Les perles sont majoritairement naturelles à cette époque. Les personnes qui se trouvent à l’extérieur du Japon trouvent principalement les perles dans des huîtres avec des lèvres noires. Le principal fournisseur est l’huître avec des lèvres argentées. Cette dernière peut mesurer jusqu’à 30 centimètres.

 

Les huîtres vivent essentiellement dans les mers tropicales et subtropicales. Les Japonais ont eu l’occasion de trouver des perles d’huîtres dans la baie de Mie et entre les îles Honshu et de Shikoku. Ces perles étaient beaucoup plus petites que celles que l’on trouve à l’étranger.

Les perles trouvées dans des huîtres sauvages sont des perles fines. Elles sont entièrement naturelles. L’Homme n’est en aucun cas intervenu pour influencer sa création.

Les perles de culture sont, quant à elles, produites dans un parc à huîtres sous le contrôle de l’Homme.

La première recherche qui touche la perliculture date de la fin du XIXème siècle. Initialement, ce sont des scientifiques chinois qui ont commencé le travail. En 1907, Kokichi Mikimoto a repris le projet et a fait naître une perle de culture pour la première fois.

En 1912, les tribunaux de Paris et de Londres ont interdit l’utilisation du terme “perle” pour les perles de culture. Ils estimaient qu’il s’agissait d’une fraude vis-à-vis du consommateur. Finalement, des scientifiques ont prouvé que la composition des perles de culture et des perles naturelles étaient quasiment similaires. Les tribunaux ont donc autorisé l’appellation de “perle” pour les perles de culture. Elles sont désormais connues sous ce nom sur le marché mondial. Elles sont aussi assimilées au Japon.

 

Des techniciens japonais se sont chargés d’exporter les techniques de perliculture à l’étranger. Ils ont toutefois dû s’adapter aux spécificités territoriales. Ainsi, en Australie, ils ont utilisé des huîtres avec des lèvres d’argent.

Les origines de la perle d’eau douce

La perle d’eau douce ont une valeur assez élevée. Elle est généralement produite grâce au mollusque bivalve Hyriopsis schlegeli. On la trouve essentiellement autour du lac Biwa. Depuis quelques années, les Hommes investissent pour produire cette perle d’eau douce en grande quantité. L’innovation dans ce secteur est certainement l’une des plus rapides au monde.

Les origines de la perle d’Akoya

Les perles d’Akoya sont originaires du Japon, mais elles sont également produites en Chine. D’ailleurs, la Chine vend désormais une partie de sa production au Japon. Ce n’est pas l’origine géographique qui intéresse les passionnés, mais plutôt la qualité de la perle de culture. Pour avoir la garantie de pouvoir acheter une perle de qualité, il est préférable de se rapprocher d’experts comme France Perles.

Où sont produites les perles de culture ?

Chaque perle de culture est unique autant dans son apparence, dans sa composition que dans sa variété. Pour connaître l’origine d’une perle de culture, il faut s’intéresser à ses différences.

  • Au Japon, on trouve principalement des perles d’Akoya. Elles sont reconnaissables grâce à leur couleur blanche qui peut potentiellement tirer sur la crème.
  • En Australie, on trouve tout simplement les perles d’Australie. Elles se trouvent près de la mer du Sud. Elles ont une teinte qui varie entre le doré et l’argenté.
  • La célèbre perle de Tahiti se trouve sur l’île du même nom. Elle est entièrement noire. Toutefois, avec le recul, ses nuances sont plutôt grises.
  • En Chine, on retrouve les perles d’eau douce qui sont reconnaissables grâce à leur couleur rose.

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