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Les perles de culture : Tout savoir sur leur histoire, leurs qualités, leurs variétés

Nommée « Margarita » en grec, la perle est la reine des gemmes dans l’Antiquité. Elle représente la chance, le bonheur et l’amour. Sensuelle et lumineuse, elle évoque parfaitement la féminité et la douceur. Conçue par un coquillage bivalve, il s’agit d’une gemme organique précieuse. La « perle fine » naturelle que les pêcheurs de perles cherchaient en plongeant en apnée et la « perle de culture » fabriquée par l’homme et élevée dans des bassins perliers ne sont pas la même chose. Extrêmement difficile à pêcher, très rare, irrégulière et parfois petite, la perle fine a actuellement disparu du marché. Les perles de Majorque, appelées « Majorica », ne sont pas des perles de culture.

L’histoire des perles de culture dans le monde

Les perles de culture en Chine

Depuis toujours, les Chinois savaient que le manteau des mollusques produisait la nacre de leur coquille. Ainsi, à partir du XIIe siècle, des bouddhas de nacre voyaient le jour grâce à l’enrobage d’un modèle d’étain ou de plomb glissé entre le manteau de mulettes d’eau douce et la coquille, et ce, pendant des années.

Les perles de culture en Europe

Karl von Linné, un naturaliste suédois (1707-1778), pense avoir mis à jour le mystère de la formation de perles et a même réussi à acquérir quelques perles de culture, malgré la mauvaise antisepsie de l’époque. Aujourd’hui, ces perles sont préservées au British Museum. À la base, les travaux de Linné ont permis plusieurs expérimentations par Hunter en Angleterre (à la fin du XVIIe siècle) et en Allemagne, puis au Belize (ancien Honduras britannique) à la fin du XIXe siècle. Les travaux ont perpétré jusqu’en Polynésie avec Bouchon-Brandely et notamment en Australie avec William Saville-Kent. Par ailleurs, ce dernier implanta sa propre ferme perlière en 1906. Alors que l’entreprise connaît un franc succès, il meurt soudainement en 1909. La société ne lui survécut pas.

Les perles de culture au Japon

Les demi-perles de culture
Au XIXe siècle, les Japonais utilisaient cette méthode afin d’inciter les mollusques à produire de demi-perles, sécrétées sur une demi-boule de nacre fixée sous le manteau de l’huître perlière. Par la suite, elles étaient collées sur de la nacre et commercialisées en Europe sous le nom sournois de perles japonaises. Ces demi-perles de culture étaient maintenues sur les bijoux grâce à une lame de métal qui les encerclait.
La naissance des perles de culture
En automne 1901, Saville-Kent reçoit la visite officielle de Tokishi Nishikawa (1874-1909), un officier des pêcheries qui est venu inspecter les milliers de pêcheurs de nacres japonais de la mer d’Arufa. À ce moment, il était accompagné d’un inspecteur des pêcheries. De retour au pays du soleil levant, au printemps 1902, le gendre de l’inspecteur, Tatsuhei Mise (1880-1924), réalisa des expériences de culture perlière et informa le succès en 1904. Cela encouragea Nishikawa à entreprendre ses propres expériences en 1905 avec les frères Fujita : le succès fut réclamé en 1907. Nishikawa se maria avec la deuxième fille de Kokichi Mikimoto (1858-1954), un grand homme d’affaires spécialisé dans la vente de demi-perles de culture. Dans un article du New York Herald publié le 9 octobre 1954, Mikimoto fut sacré roi de la perle.
Le joaillier Mikimoto
Non loin de Kobe se trouve une île appelée île des Perles. De nos jours, elle est devenue un musée de la perle de culture. Mise, Nishikawa et Mikimoto y sont parallèlement célébrés. Mikimoto a élaboré la méthode d’élevage dans des paniers suspendus à des cordes. Il utilisa une technique d’introduction du greffon de manteau servant à sécréter des couches perlières tout autour du noyau de nacre. Cette méthode fut inspirée des travaux de son défunt gendre. En ce qui concerne la mise en œuvre, elle fut assurée par Otikichi Kuwabara, un dentiste ami de Mikimoto. Les premières perles de culture de Mikimoto furent vendues aux États-Unis. Il mettait en place une organisation de génie de ses fermes et persévérait malgré la haute mortalité des huîtres opérées et les nombreux incidents (boues rouges, typhons…) qui ont failli emporter tous ses mollusques. En dépit des pressions gouvernementales, Mikimoto régnait sur un grand empire de perles de culture qu’il avait su maintenir au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Le Guide d’achat France Perles pour les perles d’Akoya

Le choix d’un bijou doit se faire avec soin. Quand on regarde une gemme, on fait attention à sa pureté, sa brillance mais aussi sa dimension. Dans le monde de la perle, c’est un peu comme celui du diamant : Plus la gemme est lourde et grande, plus elle est chère et rare. Quand on offre des perles, on doit tenir compte de la femme à qui on les offre également. Les perles respectent un certain « code » bien que le principal, c’est qu’elles plaisent avant tout. La couleur des perles d’Akoya varient du blanc au crème avec des reflets rosés, ivoires, argentés, ou champagne. On peut obtenir avec l’intervention de l’homme des perles noires. Pour la forme, les perles d’Akoya se démarquent avec leurs rondeurs presque parfaites mais nous pouvons aussi avoir des perles en forme de goutte. Pour le diamètre des perles à offrir, voici quelques indices :

  • 5.5 mm-6 mm : Ces perles sont traditionnellement portées par les cadettes, ou de petites femmes menues.
  • 6.0-6.5 mm : Cette dimension sont les préférées des jeunes femmes arrivant à leur majorité.
  • 6.5 mm-7.0 mm : Un collier de perles de cette dimension est porté généralement par les jeunes actives ou les mamans. C’est un cadeau idéal à faire entre amoureux.
  • 7 à 7,5 mm & 7,5-8.0 mm : Cette dimension est portée par des femmes dans la fleur de l’âge, on les offre pour des grandes occasions comme les anniversaires de mariage, les noces de perles …
  • 8.0 mm-8.5 mm : Ces perles sont rares, elles sont généralement portées par des femmes de haut standing.
  • 8.5 mm-9.0 mm : Ces perles donnent des parures d’une élégance sans précédent.
  • 7. 9.0 mm-9.5 mm : Ces gemmes impressionnent par leur taille et leur valeur, seules des femmes de la haute société peuvent se permettre de porter de perles d’une telle dimension.
  • 8. 9.5 mm-10.0 mm : Ces perles sont d’une infinie rareté. A tel point qu’il est exceptionnel d’en rassembler assez pour en faire un rang. On les trouve plus généralement montées sur des boucles d’oreilles ou des bagues. Dans les femmes connues, Madame Barbara Bush tient dans sa collection un magnifique collier avec des perles de cette dimension.

Les secrets de la méthode de culture furent bien conservés malgré la détermination américaine. Ainsi donc, les fermes ne purent s’implanter en dehors du Japon sans la présence de greffeurs japonais.
La culture dans le commerce contemporain de la perle est novatrice dans le processus de développement, considérant les quantités et les qualités de perles produites.
Pendant des années, les perles ont conservé leur mystère ainsi que le secret énigmatique de leur nature. Aujourd’hui, bon nombre de perles créées sont cultivées et on les nomme « perles de culture ». Néanmoins, cela n’était pas le cas jusqu’à ce que le japonais Mikimoto développe sa méthode au début du XXe siècle, afin de concevoir des perles rondes. Cela dit, il donna au monde l’opportunité d’apprécier ces magnifiques gemmes provenant de la mer, jusqu’alors réservées à un cercle de privilégiés. Encore maintenant, les polémiques sur la personne ayant réellement inventé le célèbre processus de culture font ravage. Mais quoi qu’il en soit, celle qui les a vendues en premier est indéniablement Kokichi Mikimoto.

 

En ajoutant un irritant (nucléon) dans la membrane flexible du mollusque, on obtient une réponse protectrice de l’huître qui sécrète de la conchyoline, recouverte par une couche de nacre. Cela dans l’objectif d’éliminer l’intrus. Plus la période de culture est longue, plus la nacre est épaisse et plus vif est le lustre de la perle. Les perles de culture ont pertinemment sauvé le commerce de la perle de toute extinction. En effet, si ces perles n’avaient jamais vu le jour, seules les personnes les plus influentes et les plus riches de la planète pourraient s’offrir le luxe de se parer de ces fabuleuses gemmes. Nous ne remercierons jamais assez Mr Mikimoto de nous avoir offert l’incroyable lustre et la beauté mystique des perles.

Les aspects, caractéristiques et qualités des perles de culture

À l’origine, la culture de perles dépendait fortement des huîtres sauvages. Désormais, elle est beaucoup plus sélective. Les scientifiques japonais ont isolé des mollusques disposant de qualités supérieures pour la production de perles. Triées sur le volet, ces huîtres façonnent des perles possédant un lustre exceptionnel ainsi que des surfaces très lumineuses. Cette variété de perles, nommées perles d’Akoya, est aujourd’hui très réputée. La greffe des perles ou encore l’insertion du nucléon :

Le lustre des perles

L’aspect de la perle à la lumière qui est renvoyée par sa surface lui offre son éclat : son lustre.

L’orient des perles

La lumière reflétée à l’intérieur de la gemme et réfractée sur les couches successives d’aragonite vient interagir. Au résultat, de douces irisations, aussi nommées orient, se produisent. L’orient est beaucoup plus marqué que les couches formant son réseau. Par ailleurs, ces dernières sont plus fines et leur épaisseur optique est plus ou moins identique à celle des longueurs d’onde visibles. Ainsi donc, la pêche se déroule après l’hiver, période où le métabolisme de l’huître est freiné. Les perles générées par les grosses méléagrines disposent de moins d’orient, puisque leurs couches élémentaires, reliées à la dimension de la coquille, sont beaucoup trop épaisses. Il est donc capital de savoir différencier les perles fines des mers du sud des perles fines d’orient. En outre, l’orient dépend considérablement du type d’huître sécrétant la gemme. Les perles d’unio sont appelées perles fines d’eau douce.

Les diversités de couleur des perles

La couleur des perles est similaire à celle de la nacre de l’huître sécrétrice. Bien qu’elles soient parfois d’un blanc rosé (perles d’Orient), les perles peuvent également être blanches, tirant sur le jaune, voire dorées (perles pipi de Tahiti). D’autres sont de couleur gris plus ou moins foncé comme les perles noires du Mexique ou de Tahiti). En réalité, la couleur provient de la présence dans l’eau de mer d’éléments chromogènes accumulés par l’huître, en fonction de son alimentation et de son espèce.

La luminescence des perles de culture

Comme toute autre matière organique, et une fois soumises à la lumière noire, les perles sont luminescentes. Elles se dévoilent soit de manière vive dans des tons blanchâtres (variété blanche), soit de manière faible dans des tons bruns à rouges (variété noire).

La propreté des perles de culture

Pelage des perles
Souvent, certaines cellules sécrétrices (cellules calcareuses) procurent temporairement un suc pauvre en calcaire. La couche en formation dispose donc d’une zone riche en matières organiques qui forment une tache noire sur la perle. Cette tâche n’est certainement pas appréciée sur le marché. Ainsi, quand une surface propre et d’un magnifique orient se trouve sous une couche peu esthétique, on peut tout de même la perler, en d’autres termes ôter minutieusement la couche.
Perles blue
Si le centre d’une gemme est extrêmement riche en matière organique, la masse transparaît nettement à travers les couches en dévoilant un aspect plus ou moins gris bleuté qui est sous-jacent à l’orient. On parle alors de « perles blue ».

Les différentes formes des perles de culture

En fonction de leur emplacement dans l’huître, les perles peuvent proposer différentes formes. Les plus sollicitées sont la « sphère parfaite » et la « poire », sphère dont un diamètre est étiré d’un unique côté. Le bouton, quant à lui, est une sphère aplatie d’un côté. Il est nommé ainsi, car les mandarins chinois les utilisaient comme boutons.
Perle baroque – Soufflante de perle
Une perle présentant une forme entièrement irrégulière est appelée « baroque ». En revanche, une perle qui provient de l’internement d’une masse organique putréfiée subséquemment, légère et creuse est nommée soufflante de perle.
Perle blister
Quand une perle s’extrait de façon naturelle du manteau de l’huître, et se pose entre le manteau et la coquille sans être expulsée, une cloque se forme sur la coquille, d’où le nom « perle blister ». Lorsque cette perle se détache de la coquille, elle dévoile une zone nacrée sur un côté qui la singularise des variétés normales. Une perle pareille est profondément enfouie par les sécrétions de l’huître au centre de la coquille. Une fois jaillie, elle prend le faciès d’une perle normale ou encore d’une perle blister. Si elle prend une forme de tonneau par usure, il est toujours possible de la rendre ronde par grattage.

La densité des perles de culture

Densité inégale des perles : avec la présence de matières organiques, la perle affiche une densité moindre comparée à celle de l’aragonite. Une perle noire et une perle blue sont moins denses qu’une perle blanche classique (densité entre 2,65 et 2,75).

La fragilité des perles de culture

Une perle peut se rayer très facilement, toutefois, sa structure maintenue par le filet organique de conchyoline la rend suffisamment résistante au choc. Bien évidemment, un coup brutal peut la fêler et même décoller la couche supérieure. Si une fenêtre se forme, on peut quand même la supprimer en pelant minutieusement la gemme (si la couche sous-jacente est d’un magnifique orient).

Les variétés des Perles de culture

Vers la fin du XIXe siècle, le fondateur de la Maison Mikimoto, Kokichi Mikimoto, créa la « perle de culture » qui permettra de reproduire les perles en culture. Auparavant, les pêcheurs de perles plongeaient dangereusement afin de recueillir les précieuses « perles fines » tant désirées. L’arrivée en quantité des perles de culture sur le commerce finit par faire disparaître progressivement les perles fines que l’on ne trouve plus que sur des stocks de l’époque ou des bijoux anciens. Le succès commercial de cette variété s’étend très rapidement dans le monde et la qualité des gemmes ne cesse de s’améliorer.

Greffe de l’huître

Des techniciens professionnels ouvrent un mollusque perlier vivant avec beaucoup de précaution et implantent une minuscule bille polie et ronde de coquillage dans une zone du manteau, et ce, de façon chirurgicale.

C’est tout autour de ce nucléon que l’huître sécrète la nacre, couche après couche, avec la substance cristalline qui forme la perle.

Les huîtres qui ont subi l’insertion de nucléus ou nucléon retournent ensuite à la mer. Dans les baies regorgeant de nutriments naturels, l’huître se nourrit, progresse et grandit en déposant de fines couches de nacre autour du nucléus. En hiver, les mollusques sont déplacés vers des eaux plus chaudes.

Les mollusques greffés sont suspendus dans des nasses afin de se trouver dans d’excellentes conditions. Les techniciens s’assurent quotidiennement de la température de l’eau ainsi que des différentes conditions de nourriture, sans parler de la profondeur de l’eau. Pour cela, ils déplacent les mollusques de haut en bas ou inversement.

Périodiquement, les mollusques sont dégagés de l’eau afin de subir des soins ou un nettoyage en rapport avec leur santé.
Les excroissances, les algues et les parasites qui risquent d’entraver le procédé d’alimentation sont immédiatement retirées. Les huîtres sont ensuite soignées et protégées grâce à des solutions antiparasitaires.

Une fois, les mollusques sont prêts pour la récolte. Ceux qui ont survécu aux algues suffocantes, aux tempêtes, aux maladies, à la pollution et aux attaques de prédateurs sont dégagés de l’eau puis ouverts. Si tout le processus s’était bien déroulé, le résultat dévoile une magnifique et brillante perle de valeur. Associée à d’autres variétés, celle-ci permettra de concevoir un beau bijou.

On retrouve toute une multitude de variétés de perles et chacune dispose de ses propres singularités.

Les perles fines, d’eau de mer ou d’eau douce

Il s’agit d’une variété qui s’est formée de manière accidentelle dans une moule ou une huître sauvage, sans aucune intervention de l’homme. Elle se compose de couches concentriques de nacre collées entre elles par le conchyoline. La découverte des méthodes de culture de perles, vers les années 30, au pays du soleil levant a quasiment tué le commerce de perles fines. Les emplacements géographiques où l’on trouvait habituellement ces dernières sont : le Koweït, l’Arabie Saoudite, le Sri Lanka et le golfe Persique.

Les perles de culture d’eau de mer (Japon)

Le concept de « perle cultivée » prend forme à la fin du XIXe siècle au Japon. Pour inciter artificiellement la production de nacre, le greffeur insère un noyau de nacre issu d’une moule du Mississippi dans le mollusque. Les perles japonaises proviennent des huîtres Akoya qui, en conjonction avec la mer froide du pays, offrent les plus belles gemmes. Actuellement, la Chine produit également des perles d’Akoya.

Les perles de culture d’eau douce (Japon, Lac Biwa et lacs Chinois)

Afin que des perles de culture issues d’eau douce se développent, les techniciens les greffent artificiellement dans des moules. L’huître arrive à supporter jusqu’à 50 greffons et peut procurer trois récoltes. En général, les récoltes se distancient de deux ans environ. Communément nommées « BIWA », tiré du nom d’un lac japonais, la majorité de ces perles proviennent toutefois de lacs chinois. Elles présentent parfois des formes froissées et baroques, en grains de riz. Mais aujourd’hui, on peut les retrouver quasi sphériques et faire concurrence en coût et en beauté à la variété d’eau de mer.

Les perles de culture des mers du sud et les perles de Tahiti

Les mollusques de très grandes tailles prolifèrent dans les mers chaudes de la Terre. Adapter la méthode de greffages des Akoya aux Pinctada Maxima n’était donc pas chose aisée. Les mollusques des mers du sud donnaient des couches perlières à la fois épaisses et denses, ainsi que d’excellentes qualités. Avec un diamètre qui peut couramment atteindre 14 ou 15 mm jusqu’à 18 ou 20 mm, ces perles présentent toutefois un lustre très diffus que les variétés du Japon. On les retrouve dans des teintes plutôt variées, allant du gris au noir, en passant par l’argenté, la crème, le blanc rosé, l’or, le jaune ou encore le bronze. (Provenances : Thaïlande, Indonésie, Birmanie, Philippines, Australie). Les uniques perles noires de couleur naturelle sont issues de Polynésie française (Archipel des Gambiers, de Tuamotu et Tahiti). Elles peuvent être d’une sphère parfaite ou encore baroques, délicatement à très cerclées, déformées.

Les perles “mabé”

En réalité, ces perles sont des demi-perles de culture qui croissent entre la coquille intérieure d’un mollusque des mers du sud. Ce qui les singularise c’est sans équivoque leur diamètre considérable pouvant atteindre jusqu’à 20 mm. La prestigieuse marque Coco Chanel les popularisa en boucles d’oreilles entourées de fil doré.

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