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Quels sont les principaux mollusques et huîtres productrices de perles ?
Par France Perles 8 juillet 2022

Quels sont les principaux mollusques et huîtres productrices de perles ?

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Toujours à la mode et intemporelles, les perles sont, la plupart du temps, utilisées pour confectionner de beaux bijoux. Elles complètent efficacement le look de ces dames en se transformant généralement en colliers, en bracelets, en chevillères, mais aussi en boucles d’oreilles. Il est même possible de les retrouver en tant qu’accessoire d’ornement pour les vêtements ou les sacs. Mais vous êtes-vous déjà demandé d’où proviennent ces beautés de la nature ? Comment se forment-elles ? Eh bien, par les mollusques producteurs de perles ! Que ceux-ci soient aquatiques ou terriens, gastéropodes ou bivalves, d’eau de mer ou d’eau douce, les huîtres sont toutes capables de former des perles. Mais attention, certaines espèces sont plus à même de produire des perles que d’autres. Si vous ne savez pas lesquels, vous êtes tombé sur le bon article.

L’huître productrice de perles akoya ou Pinctada Fucata Martenisi

Aussi appelées “perles du Japon”, les perles akoya sont des spécimens qui ont été à l’origine de la perliculture. On parle même des premières perles qui ont été commercialisées. Avant de trouver la forme que l’on connaît aujourd’hui, de nombreuses espèces d’huîtres ont été testées. Celle qui est utilisée pour les perles akoya de nos jours est la Pinctada Fucata Martenisi. Elle se caractérise par une taille réduite d’environ 7 à 8 cm sous sa forme adulte. Elle tient donc facilement dans une main.

Les perles produites, dotées d’une dimension allant de 3,5 mm à 9,5 mm, comptent parmi les espèces entrant dans la catégorie des perles exceptionnelles Hanadama. Elles sont très appréciées en raison de leur éclat d’exception, ainsi que de leurs formes bien rondes. Des perles de plus grande taille, soit de 10 à 11 mm existent, mais sont très rares. Cela va d’ailleurs dépendre de la taille de l’huître productrice de perles qui les produit.

Le mollusque producteur de perles d’eau douce ou Hyriopsis Schlegeli

Comme leur nom l’indique, les perles d’eau douce sont issues d’eaux non salées dont les lacs et/ou les rivières. Quand elles sont appelées perles fines, elles proviennent spécifiquement d’huîtres de rivière. Elles sont nommées “perles de Biwa” lorsqu’elles sont originaires du lac dans la région de Tokyo du même nom en Japon. Son mollusque producteur ou huître productrice de perles est une grosse moule que l’on retrouve généralement dans les petits cours d’eau. Dans cet habitat, elle ouvre et ferme sa coquille afin de récupérer les nutriments présents dans l’eau.

La particularité de ce genre de perle est qu’il n’y a pas de perle mère ou nucléon (nucléus) qui fait office de matrice. Elles nécessitent moins de difficultés dans leur culture et les coûts nécessaires durant leur production sont moindres. Elles sont très utilisées dans la joaillerie pour des bagues, des boucles d’oreilles et des colliers de perles peu chers. Par ailleurs, la récolte pour chaque Hyriopsis Schlegeli est d’au moins une dizaine de perles par huître. Un avantage majeur en termes de quantité.

L’huître productrice de perles de Tahiti ou Pinctada Margaritifera

La Pinctada Margaritifera est une espèce d’huître productrice de perles majestueuse qui peut atteindre une taille de 25 cm. En comparaison avec les perles Akoya, l’espace disponible pour la greffe est plus important. Les dimensions des perles peuvent ainsi être supérieures. En effet, si les plus petites mesurent 8,0 mm, les plus grandes peuvent aller jusqu’à 20 mm. À noter que la majorité des perles de Tahiti commercialisées disposent d’une taille allant de 8,0 à 12 mm.

Nombreux sont les bijoux qui arborent les perles de Tahiti, connues pour leur nacre foncée, dense et épaisse. Vous trouverez facilement des pendentifs, des bracelets, des boucles d’oreilles ainsi que des colliers de toute taille. Il vous est également possible de trouver des bijoux qui ne sont réalisés qu’à partir d’une seule perle de Tahiti. D’ailleurs, la nacre intérieure foncée compte généralement des reflets bleutés, gris ou argentés qui font tout leur charme.

L’ des Mers du Sud ou Pinctada Maxima

Le Pinctada Maxima, d’où son nom, est le mollusque le plus imposant que l’on utilise dans le monde de la perliculture. On en rencontre deux types : celles qui disposent d’une nacre blanche argentée, souvent dotée de reflets rosés et celles qui ont une nacre champagne dorée.

C’est aux Philippines et sur les côtes australiennes que l’on retrouve principalement les fermes perlières utilisant cette huître productrice de perles. Cette dernière est hors du commun, car elle est capable de produire des perles de très gros diamètre de qualité supérieure. La nacre est lisse, dense et très agréable au toucher. Vous l’aurez sans doute compris, les perles produites sont celles qui ont le plus de valeur dans le commerce.

Les étapes pour obtenir une perle de culture

On sait que n’importe quelle huître est capable de créer une perle lorsqu’un élément étranger s’est introduit dans sa coquille. Mais savez-vous comment les huîtres de culture produisent-elles les perles si précieuses utilisées pour les bijoux ? Différentes étapes doivent être suivies et respectées.

La collecte du naissain d’huître

Dans la perliculture, la première étape consiste à collecter le naissain ou les larves. Pour une réussite de l’élevage des huîtres, une collecte de grande quantité de naissains via des collecteurs en matière synthétique est indispensable. Les collecteurs ou toiles d’ombrage sont généralement disposés en queue de chat ou encore en nœud papillon. On les suspend à des filières sous la surface de l’eau à quelques mètres de celle-ci. Les toiles vont rester ainsi sur une période allant de 12 à 24 mois, dans le but d’obtenir des juvéniles devant mesurer 5 à 10 cm.

Pour atteindre une bonne taille de greffe, soit 9 à 11 cm, une étape supplémentaire durant 3 à 12 mois est requise. On va alors percer des trous sur la coquille des juvéniles au niveau d’une oreille. Les huîtres sont ensuite attachées sur le long d’une cordelette mesurant généralement deux mètres via une sorte de fil en nylon.

La greffe des huîtres

C’est à partir de l’âge de deux ans que les huîtres receveuses sont greffées. L’objectif est de permettre d’avoir une bonne taille de poche perlière. Celle-ci doit effectivement avoir assez d’espace pour l’introduction d’un nucléus sans qu’il n’y ait aucune lésion sur les tissus de l’huître. Ainsi, la greffe est l’insertion de :

  • Un nucléus (petite perle) ;
  • Un greffon qui n’est autre qu’un bout de tissu d’un millimètre.

Lorsque le greffon est inséré, la fusion avec les tissus de l’huître productrice de perles est inévitable. Un sac perlier se forme donc tout autour du nucléus. Il s’agit de la base même de la future perle qui va suivre une phase pouvant atteindre 45 jours.

La récolte des perles

Sans avoir à sacrifier l’huître productrice de perles, la récolte peut être effectuée dix-huit mois après que la greffe ait été réalisée. Dans le cas où on obtient une perte de qualité supérieure, une autre greffe peut être effectuée. Ici, le nucléus doit avoir la taille du spécimen récolté. On parle ici d’une surgreffe que l’on peut faire deux à trois fois.

Pour ce qui est du taux de réussite, cela va dépendre de plusieurs facteurs, à savoir :

  • La physiologie des huîtres à greffer ;
  • Les capacités du greffeur ;
  • Les conditions dans lesquelles la greffe est effectuée ;
  • La qualité du nucléus ;
  • Les conditions de la culture des mollusques avant et après la réalisation de la greffe.

Il est aussi important de savoir que sur 100 huîtres greffées, seuls 25 à 30 individus produisent des perles commercialisables.

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