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Quelle perle privilégier : la perle sauvage ou la perle de culture ?

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Les perles sont de magnifiques gemmes qui proviennent des fonds marins. On distingue deux sortes de perles : la perle sauvage et la perle de culture. Les deux sont tout aussi belles l’une comme l’autre, mais laquelle favoriser ? Dans cet article, vous pouvez vous faire une idée sur ce sujet.

Les différences entre une perle sauvage et une perle de culture

Les perles sauvages, encore appelées « perles naturelles » ou « perles fines », se distinguent des perles de culture par la manière dont on les obtient. Pour les perles fines, l’humain n’intervient que durant la collecte. Le contraire se produit pour les perles de culture, car une personne contrôle leur environnement.

Perle sauvage

La perle sauvage est produite par une huître ou une moule qui vit dans l’océan ou dans l’eau douce. Son existence commence par l’intrusion d’un parasite qui enclenche son système immunitaire. Le mollusque déploie le sac perlier autour de l’intrus et l’enveloppe de nacre. Après plusieurs années et couches de nacres, le parasite devient une belle perle sauvage.

On distingue deux types de perles fines : les perles sauvages nacrées et les perles sauvages non nacrées. Les perles nacrées se composent de calcite et d’aragonite fixées par des matières protéinées. Les perles non nacrées, quant à elles, ont un aspect porcelaine qui leur offre une couleur rose ou orange.

Perle de culture

La perle de culture est cultivée par l’être humain. Un individu collecte des larves d’huîtres et les élève jusqu’à ce qu’elles atteignent un âge adulte. Un greffeur provoque la réaction d’irritation afin d’obtenir une perle. Il prend un tissu d’une autre huître (greffon) et le place dans la receveuse. Il introduit un nucléus (petite perle de taille variable ou morceaux de coquillages) pour que l’huître produise le sac perlier. Après deux ans ou plus, la perle de culture est collectée.

Quatre grandes familles de perles de culture sont présentes dans le monde, en l’occurrence :

  • les perles d’Akoya ;
  • les perles de Tahiti ;
  • les perles des mers du Sud ;
  • et les perles d’eau douce.

Elles se distinguent par la coloration de la perle de culture obtenue. Les perles d’Akoya sont blanches ou crème tandis que les perles de Tahiti ont une couleur nuancée de noir. Les perles des mers du Sud ont des couleurs multiples : jaune, orange, champagne, etc. Quant aux perles d’eau douce, elles sont : roses, ivoire, sombres, vertes, etc.

Perle sauvage : avantages et inconvénients

La perle sauvage est très élégante, mais vous devez posséder un budget conséquent pour l’avoir.

Avantages

Si vous êtes collectionneur, la perle fine est faite pour vous. Elle est très rare, car les mollusques qui la produisent vivent dans les profondeurs marines. La perle sauvage est la signification même de l’authenticité, c’est un véritable trésor. Elle peut être mise en valeur sur n’importe quel bijou. Plusieurs artistes ont conçu des œuvres d’art avec des perles fines. La majorité d’entre elles sont exposées dans des musées ou galeries.

Inconvénients

Les perles sauvages sont très chères, plusieurs milliers d’euros différencient leur prix de celui des perles de culture. De plus, les perles fines n’ont pas, ou presque, une forme ronde. La plupart d’entre elles sont baroques (forme asymétrique). Pour avoir une perle fine, vous devez passer commande plusieurs mois à l’avance. Le temps d’attente dépend de vos critères de sélection.

Perle de culture : avantages et inconvénients

Les perles de culture proposent un large choix par rapport à leur utilisation. Mais elles ont quand même quelques inconvénients.

Avantages

La gamme de coloris des perles des cultures est très vaste. Il en va de même pour leur taille et leur forme, elles sont presque parfaites. Il existe quatre formes de perles de culture : ronde, presque sphérique, larme et baroque. Elles s’adaptent à n’importe quel bijou que ce soit un collier, une bague, un pendentif ou un bracelet. Par ailleurs, elles se marient à merveille avec l’or, l’argent et le fil de soie.

Inconvénients

La forme et la couleur des perles de culture étant très variées ; des contrefaçons inondent le marché. Elles sont très difficiles à reconnaître sans l’intervention d’un professionnel. À l’origine, les imitations de perles sont dédiées aux bijoux fantaisie. Cela n’empêche pas les malfaiteurs de les vendre au prix d’une perle de culture.

Perle sauvage ou perle de culture ?

Le choix entre une perle sauvage et une perle de culture est difficile. Vous pouvez choisir en fonction de : vos besoins, votre budget et la catégorie de la perle. Sachez que comme pour toutes les gemmes, deux systèmes de classification de perles existent : celle des Tahitiens et celle de la GIA (Gemological Institute of America). En tout, on distingue cinq ordres de perles, en l’occurrence :

  • top gemme ou gemme ;
  • A ou AAA ;
  • A/B ou AA+ ;
  • B ou AA ;
  • C ou A+ ;
  • et D ou A.

La classification en A est utilisée par la GIA, tandis que l’autre est celle des Tahitiens.

La perle sauvage est faite pour les personnes qui veulent se démarquer lors des événements. Assez onéreuse, vous pouvez opter pour la perle fine si vous possédez le budget adéquat. La perle de culture, quant à elle, vous offre une multitude de choix sur la couleur. Elle est à la portée de tous, car son prix est moindre comparée à une perle fine.

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