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Matières phares dans le milieu de la joaillerie, les perles composent toujours les bijoux les plus élégants. D’ailleurs, les femmes en raffolent en raison de leur rareté et de leur beauté naturelle. L’engouement autour de cette matière organique a fortement évolué que l’on distingue, désormais, différentes sortes de perles, notamment celles d’eau douce et celles d’eau de mer. Mais quelles sont donc les différences entre perle d’eau douce et perle de mer ? Comment sont-elles récoltées ? Allons voler au-dessus de ces eaux qui renferment ces précieuses huîtres perlières à travers cet article.
Les perles sont connues comme des matières organiques qui s’obtiennent par dépôt de nacre à l’intérieur des mollusques. Les tissus mous de ces animaux jouent un rôle prépondérant dans la fabrication des petites boules recouvertes d’une couche de carbonate de calcium. D’ailleurs, la formation des perles d’eau douce à l’intérieur des moules et des perles de mer dans les huîtres prennent un certain temps, quelques mois voire des années.
La fabrication des perles se déroule généralement de manière naturelle. D’ailleurs, c’est pour cette raison qu’elles sont dénommées pierres organiques. Elles requièrent l’intervention des mollusques pour atteindre cette forme si particulière (arrondie ou ovale) et cette texture singulière. Mais ce qui définit particulièrement le caractère naturel de la fabrication de la perle, c’est l’absence d’intervention humaine.
Une perle est dite naturelle lorsqu’il n’y a eu aucune intervention de l’homme dans sa fabrication. Un corps étranger s’est alors glissé accidentellement dans le mollusque pour devenir une boule recouverte de nacre. Ces types de perles sont très rares et très recherchées. Cependant, il est possible d’avoir plus ou moins le même résultat en cultivant des mollusques producteurs de perles en eau douce ou en eau salée. C’est pour cela que l’on distingue des perles d’eau douce et des perles de mer, dénommées également « perles de culture ».
Si vous croyez que seuls les mollusques en mer produisent des perles, il est temps de lever le voile sur ces idées reçues. Il existe des perlicultures destinées à la culture de ces pierres organiques. Les perles d’eau douce, comme leur nom l’indique, sont cultivées dans des rivières, des lacs ou des fleuves. Des bassins sont spécialement conçus en vue de faciliter le processus de fabrication des perles dans les mollusques.
Quant aux perles de mer, elles sont cultivées dans une eau saline (mer ou océan). Des bassins sont aménagés en milieu marin dans l’optique de cultiver des mollusques producteurs de perles : les huîtres perlières. C’est notamment le cas des perlicultures dans le golfe Persique, dans une partie de l’océan Atlantique, en Australie, etc.
À titre informatif, le processus de culture reste le même. Les mollusques sont cultivés dans un milieu spécifique. Ensuite, des corps étrangers sont volontairement insérés dans leurs coquilles en vue d’obtenir les fameuses perles.
Comme vous avez pu le constater, il est tout à fait possible de cultiver des perles en vue de les utiliser à diverses fins (joaillerie, mode, etc.). D’ailleurs, il existe plusieurs perlicultures dans le monde, mais les plus connues sont localisées au Japon. C’est dans les bassins japonais que les fameuses perles Akoya voient le jour. Dans tous les cas de figure, le résultat d’une culture en eau douce et celui en eau de mer ne sont pas les mêmes. Voici les différences entre perle d’eau douce et perle de mer :
Mise à part l’eau utilisée dans la culture des perles, eau douce et eau salée, on constate aussi une différence au niveau de la taille de ces pierres organiques. En effet, celles produites en eau salée sont plus grandes. Leur taille dépasse les 7 mm dans la majorité des cas. À contrario, les perles d’eau douce ont une taille plus restreinte de seulement 7 mm au maximum.
Les perles de mer se distinguent par leur finesse. La couche de nacre qui les compose n’est pas trop importante par rapport aux perles d’eau douce. Par ailleurs, ces dernières sont plus épaisses, mais pas pour autant plus résistantes.
Vous demandez-vous d’où viennent les variétés de couleur des perles ? Elles témoignent de leur mode de culture. En effet, les perles d’eau douce existent en différentes teintes plus vives telles que le blanc, le rosé, la lavande, le cuivre et la crème. Ces nuances s’obtiennent en ajoutant un métal dans l’eau de culture des mollusques. Les perles de mer, elles, sont uniquement de couleur blanche ou crème. Toutefois, sachez que les typologies de perles des mers du sud possèdent des couleurs particulières.
La brillance des perles est également un trait distinctif entre celles cultivées en eau douce et celles en eau salée. Les perles de mer sont plus éclatantes que les autres. D’ailleurs, c’est ce qui fait leur singularité et leur spécificité. Cela s’explique par l’action de l’eau saline, tenant un rôle majeur dans le rendu final des perles.
Le type de mollusques utilisé en perliculture fait nettement la différence entre une perle d’eau douce et une perle de mer. En effet, en eau douce, ce sont les moules et les palourdes qui sont mobilisées dans les bassins. Dans les bassins d’eau salée, mer ou océan, ce sont surtout les huîtres perlières qui sont sollicitées dans la fabrication des perles de mer.
Vous avez sans doute observé une différence de prix au niveau des perles vendues en bijou. Cela s’explique par leur mode de culture. Outre les perles naturelles qui sont rares et très chères, les perles de mer affichent aussi un prix conséquent. En effet, la complexité du processus de leur culture, de l’élevage des jeunes mollusques à la récolte des perles, influence la tarification. À contrario, les perles d’eau douce sont plus abordables et donc plus accessibles au large public.
Sachez que les perles n’ont pas toutes une forme arrondie. Certaines sont ovales, tandis que d’autres sont granuleuses. Il s’agit d’un indicateur majeur de la méthode de culture. En effet, les perles de mer affichent souvent cette forme arrondie, tandis que les perles d’eau douce sont légèrement ovales et irrégulières. Ce sont ces imperfections qui réduisent leur prix par rapport aux perles de mer.
La technique japonaise de perliculture s’est nettement réinventée au fil des ans. Toutefois, certaines règles demeurent, en l’occurrence celle qui est relative à la durée de culture des perles. En ce qui concerne les perles de mer, la durée moyenne est comprise entre 6 à 18 mois. Il s’agit de la période nécessaire au dépôt de nacre à l’intérieur des coquilles pour se développer. Pour les perles d’eau douce, il faut compter entre 3 à 4 ans, voire plus, en fonction de la méthode.
Étant donné que les perles sont des matières organiques, elles sont de nature fragile. De ce fait, elles peuvent se rayer au contact d’un objet pointu ou contondant. Leur texture peut également changer si elles sont aspergées, accidentellement, de parfum ou de produit chimique. En raison de leur rareté, voici de bons gestes à adopter en vue de préserver vos perles :
Que l’on constate des différences entre perle d’eau douce et perle de mer, les précautions restent plus ou moins les mêmes. Cette matière étant complexe, elle requiert une attention particulière. De ce fait, si vous voulez que vos perles durent et préservent leur éclat, prenez-en bien soin.
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