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Comprendre la classification des perles
Par France Perles 12 juillet 2022

Comprendre la classification des perles

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Il est primordial de bien choisir ses accessoires en fonction de ses vêtements ou des occasions. Bijoux, sacs et chaussures représentent des alliés de taille qui permettent de sublimer un look. Il est aujourd’hui possible d’accéder à une large sélection de bijoux sur le marché. Pour le travail ou les courses de tous les jours, préférez-les plutôt discrets et fins. En effet, au quotidien, ils ne doivent pas vous gêner dans vos activités. Par contre, lorsque vous êtes obligé de porter une tenue plus habillée, il est temps de sortir vos plus beaux bijoux et vos plus belles pièces de vêtements. Les perles sont notamment indémodables et elles sont toutes indiquées pour être chic et élégantes. Vous pouvez parfaitement miser sur la qualité de ces bijoux naturels ou de culture. Pour être sûr de ne pas se tromper, prenez connaissance de la classification des perles en vigueur.

La classification des perles selon la réglementation en Polynésie française

Avant toute chose, il importe de préciser que la classification d’une perle se fait pièce par pièce. Ainsi, il est possible qu’un collier entier se compose d’un mélange de plusieurs qualités différentes. Certaines perles sont de très haut de gamme, tandis que d’autres sont d’un rang moins élevé. Si vous souhaitez disposer d’un bijou de qualité supérieure, chacune des perles qui le composent doit également l’être. Plusieurs éléments sont pris en considération pour évaluer son authenticité et sa qualité. Doivent notamment être pris en compte : la brillance, le reflet, la taille, la forme et l’épaisseur de la nacre. Un autre critère important permettant d’analyser la qualité d’une perle concerne le niveau d’imperfection qu’elle présente sur sa surface.

Une première méthode de classification des perles a été développée en Polynésie française. En effet, lors de la délibération de l’Assemblée en 2005, la réglementation sur la commercialisation et l’exportation des perles a été votée. Ce système est donc principalement appliqué pour les perles de Tahiti. Il fixe cinq catégories de perles.

La catégorie TOP GEMME

Il est rare de trouver une perle TOP GEMME. En effet, selon la classification établie par la Polynésie française, elle est quasiment parfaite. D’une part, sa surface est complètement lisse, ne présente pas d’aspérités et est uniformément harmonieuse. D’une autre part, la perle est d’une brillance exceptionnelle. Cette qualité ultime est notamment due à la très importante épaisseur de la nacre qui la compose. Le prix de ce type de bijou peut facilement dépasser plusieurs milliers d’euros.

La catégorie A

Comparé à celui des « TOP GEMME », le lustre des perles de la classe A est aussi excellent. Par contre, la différence se situe au niveau de l’état de leur surface. En effet, cette catégorie-ci présente jusqu’à 10 % d’imperfections. Pour bénéficier d’une notation A selon la classification de la Polynésie française, il faut que les défauts soient concentrés sur un seul endroit et non pas répartis partout. Lorsque le joaillier va travailler la perle, il choisit simplement l’endroit de l’imperfection pour implanter l’accroche du bijou. Ainsi, seul un œil très averti pourra détecter la petite anomalie qui sera à peine perceptible, car elle est habilement cachée.

La catégorie B

Des imperfections sur plus de 10 %, mais moins de 30 % sur la surface de la perle valent la note B. Cependant, ce n’est bien entendu pas l’unique critère pris en compte. Pour commencer, la brillance est à analyser. Si elle reste moyenne, voire élevée, la catégorie B reste adaptée. L’emplacement des défauts joue également un rôle crucial dans l’évaluation de la classification. Il faut que ces derniers ne soient pas trop éparpillés même s’ils ne se trouvent pas forcément sur un seul endroit. L’explication de ces anomalies réside dans la nacre. En effet, même si cette dernière reste épaisse, elle présente des failles sur certains endroits. C’est ce qui crée les aspérités.

La catégorie C

Selon la classification adoptée par la Polynésie française, cette autre catégorie de perles présente des imperfections assez importantes. En effet, sa surface est entachée sur au moins 60 %. Par ailleurs, jusqu’à 10 % de défauts sont formés par des inclusions profondes. En outre, les perles de la classe C sont beaucoup moins brillantes. Même si le bijoutier tente de camoufler la partie où se trouvent les imperfections, celles-ci resteront globalement visibles. Par conséquent, la perle va perdre beaucoup de sa valeur marchande.

La catégorie D

La classification D représente la limite de qualité acceptable pour un joaillier. La qualité des perles dans cette catégorie est en effet assez faible. Jusqu’à 60 % de la surface du bijou présente des imperfections et le lustre est faible. En plus, les inclusions profondes sont beaucoup plus nombreuses et peuvent couvrir jusqu’à 20 % de la perle. Si ces critères ne sont même pas respectés, un arrêté promulgué par le gouvernement de Polynésie française en 2017 indique que les perles sont dans la sous-catégorie E

La classification des perles selon le GIA

En dehors de la Polynésie française, l’entité référencée pour évaluer la qualité des perles est le GIA. Il s’agit du « Gemological Institute of America ». Il a été fondé en 1931 par M. Robert M. Shipley, un expert en gemmologie. C’est l’organe le plus reconnu mondialement pour la mise en place des critères d’évaluation des gemmes. Au départ, seul le diamant faisait l’objet de certification par le GIA. Aujourd’hui, par contre, il traite une plus grande variété de pierres précieuses, y compris les perles. Il est donc devenu un acteur incontournable dans le secteur. Ci-après les six classifications de perles référencées par le GIA. Elles sont principalement appliquées aux perles d’eau douce, aux perles d’Akoya, ainsi qu’aux perles des mers du sud et de Tahiti.

La catégorie TOP GEMME

Cette classification adoptée par le GIA est identique à celle de la Polynésie française. Les perles catégorisées parmi les « TOP GEMME » sont donc parfaites, et de surcroît, très rares. Comme la perfection totale est impossible à atteindre, un taux de défaut de moins de 1 % est toléré. Cette haute qualité influe directement sur le prix du bijou.

La catégorie AAA

Sont classifiées AAA les perles qui sont de très bonne qualité. Elles sont lisses et sphériques sur plus de 95 % de leur surface. Elles sont également très brillantes. Les défauts se trouvent à un endroit de façon concentrée et peuvent être facilement masqués par un bijoutier. À peu de différence près en termes d’équivalence, il s’agit de la catégorie A selon la classification française. Les prix de ces perles sont tout aussi élevés que ceux des perles TOP GEMME. Les meilleures perles de cette classification peuvent obtenir une certification HANADAMA, décernée par le laboratoire des sciences de la perle à Tokyo.

La catégorie AA+

Cette classification n’a pas vraiment d’équivalence dans la graduation française. En effet, elle représente plutôt un « entre-deux » entre la catégorie A et B de la Polynésie. Une perle notée AA+ présente des imperfections sur 20 % de sa surface. L’emplacement de ces failles se trouve sur deux ou trois endroits uniquement. Ainsi, en fonction du travail du bijoutier, le bijou sera presque totalement lisse en dehors des perforations pour l’accrochage. Les perles catégorisées AA+ sont aussi très brillantes et leurs coûts restent relativement chers.

La catégorie AA

Les critères d’évaluation des perles AA sont similaires à ceux des perles de catégorie B selon la classification de la Polynésie française. Elles sont modérément imparfaites, à hauteur de 25 % à 30 % de leur surface. Bien sûr, ces défauts restent légèrement visibles. Cependant, un bijou conçu avec des perles AA sera toujours considéré comme de haut de gamme.

La catégorie A+

Les défauts des perles de catégorie A+ peuvent être importants. Il s’agit bien de l’équivalent de la notation « C » selon la classification polynésienne. C’est donc l’avant-dernière catégorie des « bonnes » pièces, lorsqu’on parle de perles de culture ou de perles naturelles.

La catégorie A

Si une perle est classifiée A, elle est encore considérée comme pierre précieuse même si elle présente des défauts. Sa surface est lisse sur moins de 60 %. Son lustre est faible comparé à celui des perles de rang supérieur. Si l’on se réfère à la classification polynésienne, il s’agit des perles de catégorie D. L’autre spécificité des perles notées A est sa fragilité. En effet, vu que sa nacre est globalement fine et que ses failles profondes sont nombreuses, elle peut facilement se casser. En cas de choc ou de chute de votre bijou, vous risquez de le perdre définitivement.

En conclusion

Pour de nombreuses personnes, la perle reste considérée comme la reine des pierres précieuses. Certains collectionneurs sont même capables de débourser plusieurs millions d’euros pour des bijoux d’exception. Pour connaître la qualité des perles, différentes notations ont été établies par des laboratoires spécialisés. Ces classifications sont adoptées de façon objective, technique et scientifique. Toutefois, il peut exister des critères moins techniques et moins évidents, mais qui jouent également sur le prix des perles. En effet, avant même de passer en laboratoire, c’est l’œil qui les estime en premier. Il y a notamment la couleur qui reste subjective en fonction du goût de chaque personne. Dans tous les cas, choisir de porter des bijoux en perles a de tout temps été un choix sûr. Ils vous permettent de gagner en élégance, en charme et en finesse. Comme ils sont indémodables, vous avez intérêt à bien en prendre soin pour les garder longtemps.

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