Perles Akoya du Japon - France Perles
Tout savoir sur la perle Akoya du Japon, ses caractéristiques, son histoire, sa qualité
Qu’est-ce que les perles d’Akoya du Japon ?
Les perles d’Akoya du Japon bénéficient d’une excellente qualité. Elles font vraisemblablement partie des meilleures perles proposées sur le marché mondial, bien qu’elles ne soient pas les plus volumineuses. En effet, elles mesurent généralement entre 2 et 9,5 mm de diamètre. Par déontologie, le Japon ne propose pas à la vente les perles qui mesurent moins de 7 mm de diamètre.
Les perles d’Akoya du Japon allient douceur, rondeur et brillance. Elles sont naturellement rondes ou ovales. Leur lustre exceptionnel les dote de magnifiques reflets, qui captent et envoûtent le regard. Leurs couleurs naturelles sont le blanc, le crème et le jaune. Elles sont souvent traitées afin que leurs couleurs soient uniformes et harmonieuses.
Afin de produire des perles de cette taille et de cette qualité, il est nécessaire de leur apporter beaucoup de soin. Le rapport entre le faible nombre de perles récoltées et celui des greffes réalisées peut donner l’impression que ce travail est ingrat. Surtout qu’il est très exigeant. Les huîtres profitent d’un traitement attentif et particulier, qui leur permet de produire des perles de grandes dimensions bien sur ce mollusque ne dépasse généralement pas les 10 cm d’envergure. Elles sont élevées de leurs 8 mois à leurs 2 ans, âge à laquelle la perle sera récoltée.
Toutes ces caractéristiques, et le soin qui leur est offert, font des perles d’Akoya du Japon des produits extrêmement réputés.
Histoire des perles d’Akoya du Japon
Avant qu’elles ne soient cultivées, les perles étaient plus rares. Il fallait compter sur la chance pour trouver une huître dotée d’une perle ou énormément de temps pour ratisser les fonds marins où dénicher ces merveilles de la nature. Par conséquent, la valeur monétaire des perles était bien plus élevée. Seuls les membres de la haute aristocratie pouvaient se permettre d’employer des plongeurs pour rechercher les perles près des côtés et sur les fonds marins.
Le Japon a donné naissance à la culture perlière moderne. En effet, ce pays a découvert, dans les années 1990, la possibilité de cultiver les perles d’huîtres. Cette technique a été diffusée à travers le monde et est employée dans de nombreuses îles pour assurer à leurs habitants un revenu régulier. Le commerce des perles constitue la majeure partie du revenu de la plupart des pays insulaires. Par conséquent, leurs habitants ont acquis et développé une grande expertise de la perliculture.
Les perles d’Akoya du Japon sont les premières à avoir été cultivées. Elles ne sont ni les plus rares, ni les plus massives, mais leurs caractéristiques constantes et leur qualité irréprochable leur apportent une grande valeur. Pour ces raisons, elles sont nombreuses sur tous les marchés de perles, notamment les européens et les américains, qui sont les deux amateurs perliers les plus importants.
Les perles d’Akoya sont produites par les huîtres Pinctada fucata. Cette variété vit le long des côtes japonaises et chinoises. Ses spécimens mesurent généralement entre 7 et 8 cm. Il s’agit d’un diamètre plutôt faible pour la culture de perles mais il permet aux huîtres de mieux envelopper de nacre les implants et d’apporter plus de résistance aux perles.
Pour provoquer la formation de perles, le cultivateur doit introduire un objet irritant (appelé greffon, dans le milieu perlier) dans une huître. Le mollusque se défend en enveloppant le greffon d’une couche de nacre. Chaque huître reçoit entre 1 et 5 greffons. L’épaisseur et la brillance de la couche de nacre détermine la valeur de la future perle.
Une fois qu’elles sont récoltées, les perles d’Akoya du Japon sont nettoyées puis séchées pendant plusieurs heures, une étape indispensable pour assurer une brillance optimale de la perle. Puis, elles peuvent être utilisées pour confectionner colliers et bracelets.
Malgré son rôle de pionnier dans la perliculture, le Japon n’est plus le premier producteur de perles. Il a été dépassé par Tahiti, qui produit des perles aux caractéristiques uniques.
Qualité des perles d’Akoya du Japon
Chaque étape de la production des perles d’Akoya du Japon est réalisée de manière traditionnelle, de leur récolte à leur utilisation pour confectionner des bijoux. Elles sont montées sur du fil de soie. Un nœud est formé entre chaque perle pour les empêcher de glisser. Le plus souvent, elles sont montées sur des rangs de 40 à 45 cm, car il s’agit des longueurs les plus populaires. Toutefois, elles sont aussi utilisées pour la confection de pendentifs, de sautoirs, de boucles d’oreilles, de broches, de bracelets, de boutons de manchette et de bagues.
Les perles d’Akoya du Japon sont classées selon leur forme, leur couleur, leurs dimensions et leur solidité, comme toutes les pierres précieuses et semi-précieuses, afin d’estimer leur qualité et leur valeur monétaire. Un système standard est utilisé pour les évaluer. De cette façon, les vendeurs et les acheteurs
ont un accès plus simple et clair aux caractéristiques de chaque perle selon leur rang. Ici, nous employons le standard du GIA (Gemological Institute of America). Celui-ci contient les rangs AAA à A.
Le système AAA à A
Ce standard du GIA se base sur une échelle allant de AAA à A. Le rang AAA est le plus élevé et souvent dénommé “Qualité gemme”. Il désigne les perles non percées qui ne présentent aucun défaut apparent.
AAA :
- La surface des perles est propre à 95 % minimum.
- Leur forme est parfaitement ronde.
- Leur lustre se situe entre le niveau élevé et très élevé.
- Leur indice de réflexion est très élevé.
- La nacre possède une grande épaisseur.
- Les perles d’un même bijou sont harmonieuses.
AA+ :
- La surface des perles est propre à 90 % minimum.
- Leur forme est parfaitement ronde.
- Leur lustre se situe entre le niveau bon et élevé.
- Leur indice de réflexion est élevé.
- La nacre possède une certaine épaisseur.
- Les perles d’un même bijou se correspondent.
AA :
- La surface des perles est propre à 80 % minimum.
- Leur forme est parfaitement ronde.
- Leur lustre se situe entre le niveau moyen et bon.
- Leur indice de réflexion est situé entre moyen et bon.
- La nacre est moyennement épaisse.
- Les perles d’un même bijou ne sont pas trop différentes.
A :
- La surface des perles est propre à 70 % minimum.
- Leur forme est assez ronde.
- Leur lustre est plutôt terne et présente parfois un aspect crayeux.
- Leur indice de réflexion se situe entre moyen et bon.
- La nacre est mince.
- Les perles d’un même bijou se correspondent assez.
La Perle Akoya du Japon : Hanadama
Ce mot japonais est traduisible par “fleur sphérique”. Il s’agit du classement le plus élevé pour les perles d’Akoya. Il est utilisé par la société Mikimoto, le producteur original des perles d’Akoya. Un certificat doit être fourni avec chaque bijou doté du classement Hanadama. Il est individuel et numéroté. Ce certificat est délivré par le laboratoire des sciences et de la perle, situé à Tokyo. Il est nécessaire pour qu’une perle soit vendue au grade Hanadama. Si une perle est dite Hanadama mais ne possède pas de certificat le prouvant, il s’agit d’une fraude. Pour obtenir le certificat Hanadama, les perles doivent répondre à six exigences :
- La surface des perles ne doit présenter aucune inclusion visible, ni le plus léger défaut physique.
- La perle doit être parfaitement ronde.
- Son lustre doit profiter d’un niveau élevé.
- La perle a un indice de réflexion particulièrement haut.
- La nacre doit posséder un rayon supérieur à 0.4 mm. Cette donnée est déterminée par fibre optique.
- Les perles composant un même bijou doivent se correspondre parfaitement.
Le laboratoire des sciences de la perles d’Akoya du Japon n’utilise pas de grade “sans défauts” ou “à la surface parfaite” pour les perles. En effet, les perles étant des éléments naturels, elles sont forcément dotées de singularités, même lorsqu’elles sont de la meilleure qualité. La perle issue d’une culture n’est pas fabriquée dans une usine, par des machines, mais produite par une huître vivante. Par conséquent, il est préférable de choisir une perle brillante, au lustre élevé, même si elle présente un léger défaut (celui-ci n’est visible que sur le nez de la perle), plutôt qu’une perle présentant une surface parfaite, mais à l’apparence mat et au lustre pauvre.
Fermes des perles Akoya en eau de mer au Sud du Japon
Des fermes perlières sont situées tout au long de la côte Sud du Japon. Chacune d’entre elles comporte plusieurs radeaux, dotés d’un quadrillage de bambou aux mailles larges et installés sur des flotteurs. Les paniers abritant les huîtres sont immergés entre 5 et 6 mètres de profondeur à l’aide de cordes. Leur entretien est réalisé chaque mois. Il est notamment nécessaire de brosser les huîtres afin de les protéger des parasites.