Valeur des perles - France Perles
Tout savoir sur la valeur des perles, leurs caractéristiques, leurs critères, leurs classification et classement
Quelle est la véritable valeur des perles fines et perles de culture ?
La perle est la plus précieuse des gemmes organiques. Apparaissant au sein de coquillages, elle est appréciée pour sa beauté et sa valeur. Avant d’entrer dans le détail des différents critères classant la valeur des perles, il est important de définir la différence entre perles fines et perles de culture.
La perle fine ou naturelle provient d’une huître perlière recueillie dans la nature. À l’inverse, la perle de culture implique une intervention humaine par l’élevage de ces huîtres. Ainsi, le processus de production de la perle s’effectue dans un environnement contrôlé et implique l’introduction manuelle d’un nucléus à l’intérieur de l’huître.
Bien que la méthode de production et de récolte de la perle diffère, il est important de noter que les critères de classification et de valorisation sont identiques. S’il existe quelques singularités arbitraires visuelles, le principal axe de différenciation se situe au niveau de la composition et de l’intérieur de la perle.
L’introduction des perles de culture sur le marché mondial est le fruit du travail de Mikimoto Kokichi. De la fin du XIXe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle, il perfectionne la technique de la culture de la perle sphérique. Ainsi, il met fin aux pratiques de pêche qui mettent en danger les pêcheurs d’huîtres perlières et amenuisent les populations naturelles. Bien que subissant une vague de critiques de la communauté internationale dans un premier temps, des chercheurs français et anglais vont appuyer la crédibilité de son travail en démontrant que les différences structurelles entre perles de ligne et de culture sont minimes.
Depuis le milieu du XXe siècle, avec une arrivée hégémonique de la perle de culture sur le marché du bijou, la valorisation des perles ne prend plus en compte le critère de provenance. Par ailleurs, des décennies de perfectionnement de techniques de production ont fortement augmenté la qualité des perles de culture.
Critères selon le type de perles
Le principal critère de valorisation qui diffère entre perles de culture et perles naturelles est leur poids. En effet, pour une perle qui n’est pas issue d’un élevage, son poids va influencer sa notation par les experts en analyse gemmologique. À l’inverse, celui-ci revêt peu d’importance pour une perle de culture. Une perle de bassin plus lourde peut être expliquée par la nature de son noyau. Néanmoins, celui-ci ne possède aucune valeur esthétique ou marchande intrinsèque.
L’huître perlière
Aussi, l’intervention humaine dans la production de l’huître perlière n’est donc pas un critère de valorisation. Dans la nature comme dans un élevage, le mollusque forme la perle en recouvrant de nacre un corps étranger à l’intérieur de sa coquille. On parle alors de perles naturelles.
À l’inverse, toute perle ne provenant pas d’une huître est considérée comme une perle artificielle ou d’imitation, ce qui impacte fortement sa valeur marchande. Fabriquées en verre, en céramique ou encore en plastique, celles-ci sont généralement utilisées dans la confection de bijoux fantaisie.
Perles d’imitation : les perles de Majorque
Les perles d’imitation sont commercialisées sous divers intitulés à savoir « fausses perles », « perles synthétiques » ou encore « perles artificielles ». L’origine de leur fabrication remonte à une date antérieure au Ier siècle en Chine. Aujourd’hui, la production industrielle de perles artificielles de qualité supérieure est l’un des critères d’attraction des îles Baléares. À la fin du XIXe, est fondée à Manacor la première usine de production de perles de Majorque.
Les perles de Majorque sont des imitations de perles naturelles fabriquées à partir de verre et recouvertes d’un vernis en poudre de coquillage. Elles sont ainsi nommées en raison de leur origine de production à savoir l’île éponyme. Elles ont la réputation d’être les perles artificielles les plus qualitatives.
Ces perles de cristal sont immergées dans des bains d’écailles de poissons. Les perles sont ensuite plongées dans cette essence des dizaines de fois, jusqu’à l’obtention d’un résultat visuel satisfaisant. Elles sont ensuite poncées afin d’obtenir un lustre et une brillance intenses. Finalement, elles sont transformées en colliers, bracelets et accessoires de mode.
La perle fine issue d’un mollusque
De manière générale, les huîtres comestibles ne produisent pas de perles. Dans le cas où elles en produisent, celles-ci sont fondamentalement différentes des perles utilisées dans l’industrie gemmifère. En effet, les huîtres comestibles ne possèdent qu’une fiche couche de nacre. Or, sans nacre, les perles produites ne possèdent ni l’éclat, ni le lustre, ni l’orient qui caractérisent les perles fines.
Caractéristiques des perles fines
Les caractéristiques permettant de différencier les différentes qualités de perles fines sont un point de discussion central dans le milieu de la valorisation perlière. Outre l’aspect esthétique, certaines particularités vont influer sur la durabilité de la valeur de la perle.
- Ainsi, il existe certaines caractéristiques fondamentales pour qualifier la perle fine :La qualité de la nacre des huîtres perlières, qui va influer sur l’irisation de la perle ;
- Les particularités des couches externes de la perle fine qui vont influer sur la brillance ou lustre de la perle, ou encore sur son éclat nacré ou orient.
Pour décrire la formation d’une perle de manière scientifique, il faut rappeler que celle-ci a lieu à l’intérieur de mollusques marins bivalves. Ces animaux réagissent à des vers parasites plats (cestodes) qui se glissent entre leur coquille et leur manteau. La peau externe du manteau, aussi nommée épithélium externe, englobe le parasite et l’isole en formant un « sac perlier ». En conjuguant ce phénomène à une sécrétion de nacre par l’huître, se forme ainsi la perle fine. Il arrive aussi qu’une perle se forme sans la présence d’un corps étranger au sein de l’huître.
Si la forme, la grosseur et la couleur de la perle constituent des critères importants pour la transformation en produit fini, ils ne sont pour autant pas centraux en matière de valorisation.
Généralement sphérique, la perle peut être aussi oblongue ou en forme de poire. Sa valeur dépend davantage de l’appréciation du joaillier et de sa transformation en bijou que de sa forme. Différentes couleurs séduisent par ailleurs les acheteurs. Si les perles blanches ont toujours convaincu par leur grande pureté, on observe aujourd’hui un attrait particulier pour les perles colorées ou noires, comme celles de Tahiti.
Le consensus autour des critères fondamentaux de valorisation des perles fines retient leur éclat, leur orient, et leur lustre.
L’éclat de la perle
L’éclat d’une perle dépend directement de la qualité de la nacre qui la compose. On peut le définir comme l’intensité du reflet de la lumière sur la surface polie cette dernière. En effet, la lumière se reflète sur la couche la plus superficielle de la perle et vient « frapper » l’iris de notre œil.
L’orient de la perle
L’orient correspond à l’éclat nacré qui est caractéristique des perles fines, et qui rappelle la lumière du soleil levant. Il se décline en diverses teintes arc-en-ciel à la surface de la perle, qui changent en fonction du mouvement de cette dernière.
Le lustre de la perle
Le lustre correspond au reflet brillant situé sur la surface de la perle. Le phénomène scientifique qui le caractérise est la diffraction de la lumière de manière successive à travers les différentes couches de nacre qui composent la perle. Plus les couches de nacre sont épaisses, plus beau est le lustre.
Le Gemological Institute of America (GIA) retient 4 catégories de lustre :
- Pauvre ou faible (terne) ;
- Pâle (trouble) ;
- Bon (brillant) ;
- Excellent (éclatant).
Par un examen de la perle fine au microscope, il est possible d’observer la nacre. Elle se compose d’une superposition de couches de conchyoline et de cristaux d’aragonite avec des résidus d’eau et des ions. Selon leur disposition et la succession des couches qui la composent, la nacre influe sur les radiations lumineuses et crée ainsi l’aspect irisé propre à la perle fine.
Surface des perles fines et perles naturelles
Aussi, l’analyse de la surface d’une perle fine dépend des critères évoqués précédemment : son éclat, son lustre et son orient. Le lustre et l’orient constituent ensemble l’eau de la perle. Elles font ainsi partie des seules gemmes qui ne nécessitent aucun traitement particulier pour montrer leur éclat. Il s’agit d’un fait plutôt singulier parmi les pierres précieuses. En effet, les perles n’ont besoin ni d’être traitées chimiquement ou polies pour dévoiler leurs qualités esthétiques. Cette spécificité en a fait l’une des gemmes appréciées le plus tôt par l’humanité.L’orient d’une perle : l’essence perlière
Autre caractéristique singulière de la perle : son orient. Aussi, les experts en gemmologie lui attachent une importance toute particulière. Il constitue en lui-même l’essence perlière. Pour cette raison, il représente le principal critère de valorisation à prendre en compte lors de l’évaluation des perles. La beauté de la perle et son caractère unique sont accentués par la finesse de l’orient.Forme et taille des perles
La forme constitue lui aussi un critère-clé dans l’évaluation des perles fines. Bien que la forme ronde soit la plus connue et la plus appréciée, une perle peut se présenter sous divers aspects : oblongues, poire, ovoïde…
Plusieurs critères entrent en jeu dans la formation perlière et la forme finale dans laquelle elle se présente :
- L’emplacement au sein du corps du mollusque dans lequel la perle se forme : si le corps étranger à l’origine de la formation de la perle se situe dans le corps viscéral de l’animal, la perle sera probablement ronde. Si celui-ci se développe dans le corps minéral, ou près de la paroi interne de la coquille, la forme sera irrégulière. On parle alors de perles baroques ;
- La forme du noyau : ce critère est particulièrement important pour les perles de culture. Elle se développe autour du noyau de la nacre. La forme du noyau initial influe fortement sur les variations sphériques de la perle en formation.
Peu importe leur forme, les perles croissant à l’intérieur du corps du mollusque sont appelées perles libres. A contrario, les perles qui se développent proche de la coquille de l’animal sont désignées par d’autres termes. On parle alors de perles de nacre ou encore de demi-perles, de blisters, ou mabes. Ces deux types de perles peuvent se retrouver naturellement dans le mollusque, ou suite à l’insertion d’un noyau.
Classification des perles par Léon Diguet
Léon Diguet est un ingénieur biologiste français qui va se plonger dès 1899 sur les spécificités de la formation perlière. Il fait ainsi la distinction dans le golfe de Californie entre deux types de sol dans lesquels se développent les huîtres perlières. Ces sols spécifiques sont reconnus par les pêcheurs de perles de l’époque et se divisent en deux catégories de fonds : les criaderos où se propage la méléagrine et les placeres qui sont des lieux propices au développement de l’huître, mais pas à sa reproduction.
Il considère comme perles de nacre toutes les perles ayant un éclat et des reflets un peu plus vifs que ceux de la nacre située dans la partie interne des valves. Selon leur origine, il divise les perles de nacre en deux catégories :
- Les morrallas : ces perles résultent d’une invasion parasitaire menant à une calcosphérite. Leur dénomination découle de leur forme : perles baroques, ampoules, lagrimillas, etc. ;
- Les topos : ces perles sont formées suite à la séquestration d’un corps étranger sur la face interne d’une des valves de la coquille. Le manteau recouvre le corps étranger de calcaire.
La valeur intrinsèque des perles de nacres est bien moins importante que celle des perles fines.
Classification des perles par Léon Gaston Seurat
Un autre scientifique français va se plonger sur la problématique perlière. Il s’agit de Léon Gaston Seurat. En 1904, il publie Observations sur l’évolution de l’huître perlière des Tuamotu et des Gambier. Dans cet ouvrage et les études scientifiques qui l’entourent, il va s’attacher à la distinction et à la classification des chicots.
Il s’agit d’excroissances irrégulières de nacre qui modifient l’apparence des perles de grande taille. Les parangonnes ou perles vierges sont les plus estimées. Elles apparaissent suite à l’introduction d’un corps étranger au niveau de l’interstice entre le manteau et la face interne de la coquille. Quelquefois, un animal perforateur peut en être à l’origine.
Il arrive qu’un chicot se forme autour d’une perle fine, permettant ainsi de la découvrir en cassant sa structure externe.
La forme de ces perles libres implique une nomenclature ayant donné lieu à une hiérarchie particulière. Selon les écrits de Seurat, sur l’île de Ceylan au XXe siècle, les perles se classaient ainsi :
- Anie : ces perles sont dotées d’une sphéricité parfaite et d’un éclat vif ;
- Anathorie : présentant une légère imperfection en termes de sphéricité, elles sont tout de même de grande valeur ;
- Masengoe : ces perles présentent diverses imperfections de forme notamment ;
- Kalippo : ce terme désigne les perles aplaties avec des défauts importants ;
- Korowel : il s’agit des perles doubles ;
- Kural : les perles dont la taille et la forme sont insatisfaisantes ;
- Thool : aussi nommées semences de perles.
Début du XIXème siècle, les perles orientales arrivent à Paris
Les perles orientales désignent aujourd’hui toutes les perles naturelles issues de l’eau salée. Néanmoins, l’expression était utilisée sur le marché de Paris au début du XXe siècle pour représenter toute perle issue d’huîtres perlières. On ne prenait alors pas en compte son origine géographique ni l’espèce de laquelle elle provenait.
Ces perles étaient classifiées selon leur forme comme suit :
- Les parangons : aussi appelées perles-vierges, elles désignent les perles les plus précieuses avec les caractéristiques les plus remarquables ;
- Les perles rondes : ces dernières sont totalement sphériques et ne présentent pas d’irrégularités particulières ;
- Les boutons : cette appellation désigne les perles présentant un côté rond et un côté plat ou convexe ;
- Les poires : certaines perles très célèbres ont cette forme spécifique comme la Pelegrina ou encore la perle de Gogibus ;
- Les gouttes : ces perles sont similaires aux poires avec une base plus large ;
- Les ovales : généralement proches de la forme de l’œuf, elles ont des bords arrondis ;
- Les coniques : elles présentent une extrémité de forme conique ;
- Les toupies : comme l’objet éponyme, ces perles ont un bord large et plat et une pointe ;
- Les semences : il s’agit de petites perles irrégulières d’un quart de grain voire moins ;
- Les dust-pearls : ce sont des particules de perle qui sont quasiment sans valeur ;
- Les perles baroques : elles se présentent sous diverses formes irrégulières ;
- Les demi-perles : elles se développent mal en raison de la proximité de la coquille.
Classement des perles à Paris dans les année 1920
Durant les années 1920, les joailliers parisiens ont établi un classement simplifié des perles en quatre catégories. Cela a permis de faciliter leur commercialisation.
Aussi, étaient commercialisées :
- Les perles fines : elles étaient classées selon leur provenance géographique principalement ;
- Les demi-perles : cette classification regroupait les perles ne comptant qu’un seul hémisphère, mais présentant néanmoins l’apparence traditionnelle des perles fines outre ce détail ;
- Les perles de nacre, sphériques ou encore hémisphériques : ces perles ne peuvent se qualifier comme perles fines ou demi-perles en raison de leurs importants défauts ;
- Les perles baroques : se présentant sous des formes irrégulières, elles pouvaient pour autant partager certaines caractéristiques des perles fines. Elles étaient également dénommées soufflures de nacre ou coques de perle.
Classement des perles par provenance
Un autre système de classement des perles dépend de leur provenance et de leur mode de développement. On peut alors différencier :
- Les perles naturelles : elles sont produites par l’introduction d’un agent irritant au sein de l’organisme des mollusques sans intervention de l’homme. Elles peuvent ainsi être des perles de pêche, ou des perles n’ayant nécessité que la mise en place d’un environnement favorable par l’homme ;
- Les perles de culture : ces perles sont elles aussi issues d’une production par une huître perlière. Néanmoins, elles sont artificiellement inséminées par l’homme afin de produire une perle. Ce greffage va produire la réaction de défense de l’organisme du mollusque et initier la sécrétion de nacre ;
- Les perles artificielles : produites par l’Homme, elles sont le résultat d’un processus industriel visant à imiter les qualités visibles des perles naturelles et de culture au moyen de divers matériaux.
Les couleurs de perles : critère de valeur
La couleur des perles peut être considérée comme un critère secondaire d’évaluation de sa valeur. Du fait des modes et tendances en joaillerie, différentes couleurs de perle ont connu des périodes de gloire à travers l’histoire. C’est pourtant la perle blanche qui demeure l’image d’Épinal de l’univers perlier.
La couleur de la perle peut évoluer selon une série de critères :
- Le type de mollusque à l’origine de sa production ;
- L’emplacement du mollusque ainsi que sa zone de développement ;
- Les conditions de développement telles que la salinité de l’eau ou la présence de sels minéraux ;
- Son origine géographique, etc.
Pour autant, les travaux de recherche sont toujours en cours pour comprendre l’origine exacte de la couleur des perles. Il est donc difficile d’affirmer dans quelle proportion chaque critère impacte les teintes et nuances.
Il est possible d’énumérer un grand nombre de familles de couleurs : blanc, crème, champagne, rose, vert, bleu, doré, gris et noir, en outre. À ces couleurs principales, viennent s’ajouter des reflets et des nuances qui leur apportent leur spécificité.
Les perles noires, qui gagnent peu à peu en popularité, proviennent principalement de l’espèce Pinctada Margaritifera que l’on retrouve en Polynésie Française notamment. Les teintes peuvent aller de l’aubergine au noir en passant par le gris foncé.
Parmi les perles blanches, on retrouve notamment les perles d’Australie, les perles d’eau douce qui sont majoritairement issues de la perliculture chinoise, ainsi que les perles Akoya.
Quant à elles, les perles dorées proviennent d’Australie ou des Philippines, se présentant sous la forme d’une sphère imposante appréciée pour son utilisation en haute joaillerie : colliers, pendentifs, bracelets et bijoux ornementaux divers.
L’attrait pour différentes couleurs de perle dépend en outre du pays et de l’époque. En effet, les pays d’Europe à peau claire ont tendance à rechercher des perles crème ou plutôt colorées, tandis que l’Asie apprécie particulièrement les perles d’un blanc éclatant. C’est également le cas en Amérique du Sud où les carnations satinées font ressortir les reflets nacrés des perles blanches.
La qualité de la nacre en fonction de la provenance des perles
Enfin, un autre critère de valorisation des perles est reconnu par les experts : le mollusque à l’origine de la perle. En effet, certaines espèces produisent une nacre de qualité supérieure. Cela influe directement sur la perle qui en ressort.
Aussi, parmi les mollusques perliers les plus reconnus dans le monde, nous trouvons les Pinctada mazatlanica et Pinctada margaritifera. Ces deux espèces sont à l’origine des perles noires du Pacifique.
Parmi les perles blanches, sont particulièrement appréciées les perles provenant des espèces Pinctada Maxima, l’huître des Mers du Sud, et Pinctada Fucata, l’huître du golfe de Mannar. Leurs perles sont réputées pour l’intensité de leur orient.
La valeur et la rareté de la perle la plus fine sont sujettes à débat au sein de la communauté des experts en gemme. Pour autant, un consensus désigne la Pinctada Radiata du golfe de Mannar comme l’espèce d’huître qui produit les perles de plus grande facture. Leur prix n’est pourtant pas très élevé en raison de la petite taille de la perle.
Conclusion sur la valeur des perles
En conclusion, la valeur des perles dépend d’une série de facteurs de qualité. Ces facteurs varient selon les époques et les lieux, mais de manière générale, on retient le lustre, l’orient, la couleur et la forme de la perle.
Certains critères sont spécifiques aux perles naturelles comme leur poids.
Il convient ensuite au marchand et au joaillier de convenir d’un prix et d’une méthode de vente. Les perles peuvent être achetées seules, en lot, ou bien montées en bijoux, accompagnées de diverses pierres précieuses. Versatiles et accessibles, les perles n’ont pas fini de nous fasciner.